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La résurrection : imposture ou réalité ? Téléchargez ce message au format Word LECTURES BIBLIQUES : Luc 23.44 - 24.12; Actes 2.25-32; 1 Corinthiens 15.1-20 INTRODUCTION Il y a quelques années en Angleterre un avocat élevé dans une atmosphère rationaliste entreprit de réfuter l'évidence de la résurrection. Il trouvait que la vie de Jésus était l'une des plus belles jamais vécues, mais pour ce qui était de la résurrection, il pensait qu'elle n'était rien d'autre qu'un conte de fée. Il projeta d'écrire un récit des derniers jours de Jésus. Il s'imaginait qu'une étude intelligente, et rationnelle de la vie de Jésus allait complètement discréditer la résurrection. Cependant, en abordant les faits avec sa formation légale, il est arrivé à une autre conclusion. Cet homme qui s'appelle Frank Morison a écrit un livre, mais pas celui qu'il souhaitait écrire. Finalement, il a écrit un best-seller intitulé, La Résurrection : mythe ou réalité ?, dans lequel il démontre catégoriquement l'évidence de la résurrection de Christ. Le christianisme est la seule religion pour laquelle la résurrection de son fondateur est la preuve de ce qu'il affirmait être. L'authentification de tout ce que Jésus a enseigné, vécu, ce qu'il a accompli par sa mort, repose sur cette affirmation : le Christ est ressuscité. « Ou, pour parler par image, la résurrection de Jésus est, en quelque sorte, la clé de voûte de la foi : si on enlève cette pierre, tout l'édifice s'écroule. »1 Comme l'apôtre Paul a dit : « si Christ n'est pas ressuscité, notre foi est vaine, nous sommes encore dans nos péchés. » 1 Corinthiens 15. 17 « La résurrection de Jésus-Christ est ou bien la mystification la plus ignoble, la plus cruelle et la plus perverse proposée à l'esprit humain - ou, au contraire, le fait historique le plus fantastique. C'est, soit la plus grande supercherie de l'histoire, soit le plus grand miracle de tous les temps. » Le fait de la résurrection transfère la question de la validité du christianisme du domaine de la philosophie au domaine de l'histoire.2 Il y a des gens qui pensent que les adeptes du Christ ont une foi aveugle et ignorante. Mais si on étudie bien la foi chrétienne on trouve que c'est une foi intelligente. Le premier, le grand commandement est, « ... Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée. » (Mt 22.37). « Jamais il n'est demandé à quelqu'un de commettre un suicide intellectuel lorsqu'il s'agit d'accepter Christ comme Sauveur et Seigneur. Au contraire, on attend d'un croyant qu'il puisse donner à tout moment une explication intelligente sur sa foi (1 Pierre 3.15). Le docteur George Eldon Ladd remarque qu' « avoir la foi ne veut pas dire sauter dans le vide. Il ne s'agit pas d'une foi irrationnelle, contre toute évidence et toute raison, mais il s'agit bien de croire à la lumière de faits historiques, en accord avec ce qui est évident, et en prenant des témoignages pour bases. » »2 -
Le christianisme a-t-il un fondement historique acceptable ? MESSAGE Il y a trois choses qu'il faut considérer avant de répondre à ces deux questions. Premièrement, un grand nombre de personnes soutiennent que rien ne peut être accepté comme vrai à moins d'être prouvé scientifiquement. Lorsqu'on parle des aspects historiques de la résurrection la question souvent posée est : Pouvez-vous le prouver scientifiquement ?2 Mais ce n'est pas la bonne question ! La méthode scientifique n'est pas appropriée pour répondre à des questions comme : « Napoléon a-t-il vécu ? » « Jean Jaurès a-t-il été défenseur des ouvriers ? » « Qui était Jésus de Nazareth ? » « Georges Clemenceau a-t-il été un artisan de la victoire ?» « Jésus-Christ est-il ressuscité des morts ? » Ces questions ne relèvent pas des preuves scientifiques et nous devons les situer dans le domaine de la preuve historique. En d'autres termes, la méthode scientifique ne possède pas la réponse finale à des questions comme : « Pouvez-vous prouver la résurrection ? » ou « Pouvez-vous prouver que Jésus est le Fils de Dieu ? »3 Ainsi nous devons regarder vers une autre sorte de preuves pour répondre à ces questions. C'est ici qu'intervient ce que l'on appelle une preuve historico-légale, qui s'attache à démontrer que quelque chose est un fait, parce qu'on ne peut raisonnablement en douter. Cela signifie qu'il n'y a pas de base raisonnable permettant de douter de la conclusion. Elle repose sur trois types : le témoignage oral, le témoignage écrit et les pièces à conviction (un fusil, une balle, un cahier). Donc, c'est par cette méthode et non par la méthode scientifique qu'on doit examiner les preuves de la fiabilité des documents écrits, ainsi que sur la crédibilité du témoignage oral et de récits concernant Jésus laissés par les témoins oculaires.3 Le docteur Simon Greenleaf était professeur de droit à l'université de Harvard de 1833 à 1848. Il peut se glorifier du titre de : plus grand spécialiste de preuves légales de toute l'histoire. Il a écrit une oeuvre de trois volumes qui est considérée comme le meilleur ouvrage de la littérature de droit pour établir les faits d'un événement et la fiabilité des témoins. Il a donné pendant des années un cours sur la manière de détruire un témoignage et de déterminer si le témoin ment ou non. C'était un homme sceptique et il se moquait toujours des élèves qui étaient chrétiens dans ses classes de droit. Ses élèves lui ont lancé un défi : examinez la résurrection de Jésus-Christ pour vérifier si c'est un événement historique qui a vraiment eu lieu. Il le fit ... et cela le conduisit à devenir chrétien. Ensuite il écrivit un gros livre où il conclut que la résurrection est un des meilleurs faits établis de toute l'histoire selon les règles de preuves appliquées dans un tribunal. Il a observé qu'il aurait été impossible aux apôtres de « persister dans l'affirmation des vérités qu'ils avaient proclamées, si Jésus n'était pas réellement ressuscité des morts et si les apôtres n'avaient pas connu ce fait aussi intimement qu'ils connaissaient n'importe quel autre fait. » Greenleaf a conclu que la résurrection de Christ était l'un des événements historiques les plus défendables.3 Deuxièmement, suivant la méthode historique actuelle on aurait des difficultés à croire en la résurrection de Jésus-Christ. Pourquoi ? A cause des faits ? Non ! Parce que la méthode historique actuelle est : 1)
qu'il n'y a pas de Dieu, Ceci exclut absolument toute intervention du surnaturel. Peu importe ce qui arrive, quelle que soit la force des preuves, cette attitude exige que le surnaturel ou le miraculeux soit rejeté, même en dépit des preuves.2 Un
jour un expert a présenté les preuves littéraires
et historiques de la divinité du Christ dans une classe de philosophie.
En entendant tout cela le professeur de cette classe s'est mis à
harceler l'orateur de questions et d'accusations sur la résurrection.
Au bout d'environ dix minutes de ce jeu, un étudiant l'a interrompu
: Le docteur John Warwick Montgomery, écrivant au sujet de ceux pour qui tous les événements doivent avoir une explication naturelle, s'écrie : « La seule manière de savoir si un événement peut avoir lieu est de voir si, en fait, il a eu lieu. Le problème des miracles relève de la recherche historique et non de la spéculation philosophique. »2 L'historien Philippe Schaff dit : « Le but de l'historien n'est pas de construire l'histoire à partir de notions préconçues et d'ajuster le tout à sa manière, mais bien de la reproduire à partir des preuves les plus infaillibles et de la laisser parler par elle-même. »2 Alors faites attention aux préconceptions philosophiques. Troisièmement, nous considérons la fiabilité des documents du Nouveau Testament. « William Albright, qui fut l'un des plus éminents archéologues bibliques du monde, écrit : « Nous pouvons déjà affirmer catégoriquement qu'il n'existe plus de base solide pour estimer aucun des livres du Nouveau Testament postérieur à l'an 80 après Jésus-Christ, soit deux générations complètes avant la date de 130 à 150 avancée par les plus radicaux des critiques actuels du Nouveau Testament. » Il a dit, « A mon avis, chaque livre du Nouveau Testament fut écrit ... entre les années quarante et quatre-vingts du premier siècle après Jésus-Christ (très probablement entre l'an 50 et l'an 75). »3 « Sir William Ramsay est considéré comme l'un des plus grands archéologues ayant jamais vécu. » Il a cru « que le livre des Actes était un produit de la moitié du second siècle après Jésus-Christ, et non du premier siècle, comme le livre lui-même le prétend. ... Ses investigations, cependant, l'obligèrent en fin de compte à examiner les écrits de Luc. Il observa la méticuleuse exactitude des détails historiques, et graduellement, son attitude vis-à-vis du livre des Actes commença à changer. Force lui fut de conclure que « Luc est un historien de premier ordre... cet auteur devrait avoir sa place parmi les plus grands historiens. » Cette exactitude du détail le plus infime amena finalement Ramsay à reconnaître que les Actes ne pouvaient être un document du deuxième siècle, mais bien plutôt un compte-rendu datant de la moitié du premier siècle. »3 Nous n'avons pas le temps d'explorer à fond ce sujet, mais je suggère que tout le monde lise Les documents du Nouveau Testament : Peut-on s'y fier ? par F.F. Bruce. Il affirme que les documents ont été écrits par les témoins oculaires, ou sont des collections des témoignages oculaires. Les Faits Alors quels sont les faits ? Jésus a été condamné à mort comme blasphémateur. « Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur lui dit : Je t'adjure par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : Tu l'as dit. De plus je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la droite du Tout-Puissant et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements et dit : Il a blasphémé. Qu'avons-nous encore besoin de témoins ? Vous venez d'entendre son blasphème. Qu'en pensez-vous ? Ils répondirent : Il est passible de mort. » Matthieu 26.63-66 Jésus a été crucifié. Il a été condamné par le Sanhédrin mais le droit de prononcer des condamnations à morts a été révoqué en A.D. 7. C'était donc nécessaire qu'il soit mis à mort par les romains. Le gouverneur romain, Pilate, a déclaré Jésus innocent, mais l'a fait exécuter à cause de la demande des Juifs. (Luc 23.20-25; Jn. 18.4-16 ) « Le Christ fut mis à mort par crucifixion, une des méthodes d'exécution les plus efficaces, les plus cruelles et les plus affreuses qui aient jamais été imaginées. »2 « Jésus avait été fouetté et maltraité (cf. Marc 15.15-20); à bout de forces, il n'avait pas pu porter sa croix jusqu'au bout et Simon de Cyrène avait été réquisitionné pour l'y aider (Marc 15.21). »1 Il est mort. Jésus est mort sur une croix, un Vendredi après-midi. Il était bien mort lorsqu'on l'a descendu de la croix. Jésus a expiré devant une foule et sa mort était vérifiée par les soldats romains qui avaient une sérieuse habitude de ce genre de supplices (Luc 23.46-49 ). « ... Les soldats se rendirent très bien compte qu'il était déjà mort, et jugèrent donc inutile de lui rompre les jambes (Jean 19.33). »1 « Un des bourreaux transperça le côté du Christ et « aussitôt, il sortit de l'eau et du sang » (Jean 9.34). »2 Il a été enseveli. Le corps de Jésus a été déposé dans un tombeau qui appartenant à Joseph d'Arimathée et il a été enveloppé dans des linges funèbres avec cent livres d'aromates selon la coutume juive. (Jn 19.38-42 ). Une grande pierre d'une tonne et demie à deux tonnes a été roulée devant le tombeau. (Mat. 27.60 ). Les mesures de sécurité ont été prises. Des soldats montent la garde près du tombeau, comme les chefs des prêtres et des pharisiens avaient demandé. C'était pour empêcher que le corps de Jésus ne soit volé. En plus il y avait un sceau mis sur le tombeau de Jésus. « Si quelqu'un avait essayé de bouger la pierre de l'entrée de la tombe, il aurait brisé le sceau et encouru la colère des romains. »2 C'était les principaux sacrificateurs et le Pharisiens eux-mêmes qui « s'assurèrent du sépulcre, après avoir scellé la pierre et posté la garde. » (Matt. 27.66). Quelle fut la réaction des disciples de Jésus pendant tout cela ? Pour la plupart ils avaient très peur, se cachaient, et essayaient de « sauver leur peau ». Le Dimanche matin, le tombeau de Jésus était vide. « L'histoire de la découverte du tombeau vide par les femmes joue un grand rôle dans la discussion contemporaine sur la résurrection.... Il ne semble pas qu'on ait jamais contesté dans la polémique juive le fait du tombeau vide. »1 « Pourquoi les autorités juives auraient-elles soudoyé les gardes romains et propagé l'explication du corps volé si la tombe n'avait pas été vide ? L'historien Ron Sider conclut que, « si les chrétiens et leurs adversaires juifs étaient tous d'accord pour admettre que la tombe était vide, nous n'avons pas d'autre choix que celui d'accepter la tombe vide comme fait historique. »2 « Paul Maier remarque : « Si toutes les preuves sont pesées impartialement, il est légitime, selon les règles de la recherche historique, de conclure que le sépulcre de Joseph d'Arimathée, dans lequel on avait enseveli Jésus, était réellement vide au matin du premier jour de Pâques. Pas la moindre preuve du contraire n'a été produite jusqu'à présent ... » »2 Pourquoi la tombe était-elle vide ? Soit par une cause naturelle, soit par une cause surnaturelle. Comme je viens de dire les Juifs pour expliquer la tombe vide ont répandu l'histoire que les disciples ont volé le corps pendant que la garde dormait et qu'ils ont inventé le récit de la résurrection. « Si la garde romaine avait vraiment dormi, comment aurait-elle pu savoir que les disciples avaient volé le corps ? »2 En plus les soldats étaient très disciplinés et avaient peur de châtiment s'ils dormaient. Ces disciples venaient d'abandonner Jésus et de fuir. Comment auraient-ils eu le courage de voler un corps à la garde armée ? Un autre problème est l'énorme pierre devant le sépulcre. Comment la bouger sans faire de bruit ? « Les tenants de cette théorie devraient dire que les disciples du Christ, non seulement ont enseigné aux gens une contre-vérité, mais qu'ils ont continué toute leur vie à proclamer le mensonge du Christ ressuscité, totalement contraire à l'enseignement de leur Maître et pour lequel Il était mort. Ils auraient fait tout ceci, hommes lâches devenus courageux jusqu'au martyre, tout en sachant que leur prédication n'était qu'un mensonge ! En réalité ils étaient prêts à se faire arrêter et emprisonner, à se faire battre et à subir la mort la plus horrible; et jamais aucun d'entre eux ne renia le Seigneur ni ne rétracta sa foi dans le Christ ressuscité. »2 Une cause surnaturelle. Les bandelettes et le linge étaient toujours dans la tombe quand Jean et Pierre y sont allés. La première chose qui les a frappés était non pas la tombe vide, mais le linceul vide ayant gardé sa forme et sa position. Pour Jean, il n'en fallait pas plus pour faire de lui un croyant (Jn. 20.8 ). Jésus est ressuscité.2 Jésus, ressuscité, a été vu corporellement par beaucoup de gens dans des variétés de lieux et de circonstances pendant une période de 40 jours. Il a rencontré ses disciples et est apparu à plus de cinq cents personnes. Les disciples n'attendaient pas sa résurrection. Jésus devait les convaincre qu'il était bien là corporellement et qu'il n'était pas un pur esprit (Luc 24.36-43 ). Jésus leur a montré ses mains et ses pieds pour se faire reconnaître. « Jésus, lui, ne reste pas à distance des siens, il se tient au milieu d'eux, il mange sous leurs yeux, il invite Thomas à le toucher, il souffle sur eux. »1 (Jn. 20.26 30). Enfin nous voyons comment tout cela a changé les disciples. Après leurs rencontres avec le ressuscité et bien sûr ensuite après qu'ils ont reçu le Saint Esprit, ils étaient devenus témoins assurés et confiants. Ils étaient si sûrs de leur message du Christ ressuscité que Pierre a pu dire avec confiance devant des milliers de Juifs le jour de la Pentecôte qu'ils étaient eux-mêmes témoin des faits. Résultats ? Trois mille juifs se sont repentis et se sont confiés en ce Jésus (Actes 2.37-41). Les critiques qui veulent nier la résurrection de Jésus-Christ doivent donner une explication suffisante des faits dont nous venons de parler. Témoignage personnel. Il y a 30 ans à l'université j'ai découvert les preuves de la résurrection de Jésus-Christ. J'étais convaincu qu'il faut plus de foi pour croire que la résurrection ne s'est pas passé. J'ai mis ma confiance en lui seul et il a changé ma vie. CONCLUSION Le tombeau est toujours vide. Jésus est vivant. Les chrétiens du Nouveau Testament étaient convaincus des faits de la résurrection. Ils ont renversé le monde par la prédication du Christ ressuscité. Les chrétiens aujourd'hui doivent utiliser leur pensée pour rechercher des faits et présenter au monde Jésus-Christ vivant. Il est Sauveur et Seigneur et il offre la vie éternelle à tous ceux qui se confient en lui seul pour leur salut. Peut-être vous n'avez pas encore ouvert votre coeur à Jésus. Vous allez à l'église régulièrement. Vous avez été baptisés. Vous avez reçus la confirmation. Mais vous n'êtes pas certain qu'a votre mort vous irez au ciel. La Bible nous dit : « c'est maintenant, le moment tout à fait favorable; c'est aujourd'hui, le jour du salut. » N'attendez pas. Mettez votre confiance en Christ et son oeuvre. Il est vivant. Le même Jésus qui mangeait et buvait avec des pécheurs, le même Jésus qui a transformé la vie des apôtres et des millions de gens pendant une vingtaine de siècles peut toujours vous donner la vie éternelle et peut vous transformer. Le même Jésus qui est ressuscité peut vous ressusciter au dernier jour. Amen. James
R. Matsinger 1.
Josh McDowell & Pierre Muller, Qui Dites-Vous Que Je Suis ? |
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